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Libéralisme et Humanisme

 

LOGO_SEEVE(1).jpgÊtre humaniste, c'est être juste et équitable, et vouloir que la société dans laquelle nous vivons le soit aussi.

  

L'actualité économique des banques bouscule encore violemment mes valeurs. Si je crois dans un modèle économique libéral, à l'inverse d'un modèle d'économie dirigiste et délétère aujourd'hui disparu, je considère que le " libéralisme

libertaire " est un modèle injuste et dangereux.

 

Je ne crois pas qu'un système économique libéral fou puisse avoir des vertus. Parler de vertus pour les marchés économiques est à mes yeux une ineptie. La notion même de vertu ne peut-être qu'humaine. Sous ce vocable se cache une philosophie, une doctrine promue pas les milieux les plus riches, en quête d'enrichissements plus conséquents, au détriment des classes moyennes et des plus démunis. Pour satisfaire leur voracité de profits, ils travaillent quotidiennement à la mort de l'État et du politique.

 

Un modèle d'économie dirigiste, anciennement communiste, n'a pas plus de vertu. D'ailleurs, les quelques exemples persistants, Cuba et Corée du Nord n'existent que parce qu'ils sont adossés à une dictature et donc à la souffrance des hommes, qui déjà privés du minimum vital ne peuvent espérer de libertés.

 

Peut-on parler de vertu pour un système économique dont les acteurs majeurs, dominants et influents, en sont totalement dénués ? Je ne pense pas !

 

Je crois en un libéralisme contrôlé et sous contrôle de la volonté politique au service de l'intérêt commun, choisie pour construire équitablement la société de demain. Je crois en un système où le politique oriente et guide en se fondant sur une vision partagée de la société à dessiner pour les 50 ans à venir. Je crois en un libéralisme de progrès. La notion de progrès que je revendique n'est pas celle abusivement utilisée par certains partis politiques de gauche, qui se sont emparé du progrès comme Mitterrand l'avait fait de la générosité et le cœur. Ici la notion de progrès est une notion dynamique et pas régressive. Le côté régressif prenant la forme d'une forfaiture à faire croire aux français qu'il leur faut idéaliser une société où l'on travaille de moins en moins et où l'on gagne de plus en plus.

 

Je crois en un libéralisme économique au service de l'homme, dans une logique dynamique et d'efforts, utile à son avenir, qui donne leur chance à ceux qui veulent se battre pour réussir et être heureux, mais qui n'abandonne pas les moins démunis. La notion de liberté doit s'adossée au concept d'une société en mouvement, qui refuse l'assistanat. Une société qui ne regarde derrière elle que pour s'enrichir des erreurs passées ou des aspects bénéfiques de ses expériences, sans nostalgie et ni blocage archaïque.

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